Le glacier de L’Etendard dans le massif des Grandes Rousses est l’un des 40 glaciers de la planète étudiés depuis au moins 40 ans : c’est ici que nous allons constater les conséquences du changement climatique avec la 3ème Montagne lundi 27 et mardi 28 septembre.

La randonnée nous mène au refuge de l’Etendard où nous faisons étape.

Dans l’après-midi, nous écoutons puis étudions une chanson du groupe Eiffel qui aborde le thème de la sortie puis travaillons sur plusieurs documents afin de comprendre ce qu’est un glacier et comment se comporte un glacier.

Nous passons une soirée type en refuge de montagne avec un repas montagnard puis des jeux de société.

De bon matin, nous nous dirigeons au pied du glacier tout en constatant les traces du glacier, les roches moutonnées et striées, bien plus bas en altitude aujourd’hui.

Les glaciers apportent des informations de long terme sur le climat. Les glaciologues font chaque année le bilan de masse du glacier, l’information pertinente pour parler du changement climatique.

Sur le front du glacier, les élèves travaillent en atelier sur l’effet de serre, le recul du glacier, la corrélation entre l’évolution du CO2 et celle de la température.

Le glacier devant lequel nous nous trouvons a perdu plus d’un km² en un siècle. Depuis le milieu des années 80 jusqu’au début des années 2000, c’est comme si on le rabotait de 1m par an en moyenne sur toute sa surface donc il a perdu pendant cette période 40 m d’épaisseur. Depuis 2003, on constate une accélération de la perte de masse : le glacier perd en moyenne 2 m sur toute sa surface par an. A la fin du siècle, 80 à 90 % des glaciers des alpes auraient disparus, ceux dont le bassin d’accumulation est en dessous de 3500m. Selon un scénario issu d'une modélisation, le glacier de Saint-Sorlin est amené à disparaître en 2080.

Les glaciers sont des réserves importantes d’eau potable et alimentent de nombreuses centrales.

Les magnifiques paysages glaciaires que nous admirons sont amenés à disparaître dans un futur proche. Au-delà de ce triste constat, nous devrons faire face aux conséquences de l’impact de l’homme sur la planète. Sommes-nous prêt à changer nos comportements ou attendons-nous que la science apporte des solutions techniques ?